Content shock: vers une réelle ère du content marketing
Parce que l’offre en contenu dépasse la capacité de consommation des lecteurs (comme l’affirme le concept de Content Shock), il est grand temps de penser Content Marketing, vraiment.
Résumons le concept de content shock, qui se répand largement depuis peu et alimente débat et passion.
L’ère du content marketing, qui fait mouche depuis quelques années, mois, semaines (selon le degré de maturité des uns et des autres), serait révolu, ou du moins atteindrait une limite de performance.
Le Content Shock: les tenants et aboutissants
La thèse du Content Shock s’appuie sur la logique, ô combien éprouvée, de l’offre et de la demande.
Premier postulat: les possibilités offertes à chacun de produire facilement du contenu conduit aujourd’hui à une offre sur-abondante. Difficile de réfuter cet argument, tant la pollution médiatique est réelle et les publications insipides et nombrilistes sont nombreuses.
Deuxième postulat: le lecteur (ou vidéo-spectacteur) n’a qu’une capacité limitée de consommation de contenu. Argument tout aussi difficile à réfuter.
RT @MOC_AllianceBD: 5 enjeux du #ContentMarketing (exclu @FlashTweet) https://t.co/uwhCZ3abel #FlashTweet1an pic.twitter.com/B8X07fO7cD
— Visionary Marketing (@vismktg) 4 mars 2016
Conclusion: l’effort lié à la production d’un contenu régulier ne serait plus rentable (?).
Pour le coup, nous aimerions mettre cette affirmation en perspective.
Content Shock: production de contenu vs. Content marketing
Aussi, au départ, faut-il s’entendre sur la notion de content marketing, souvent galvaudée.
Il ne s’agit pas ici de produire du contenu pour produire du contenu. Mais de proposer à une audience un contenu qui soit pertinent (utile, pédagogique, informationnel, autrement dit, à valeur ajoutée) et qui, indirectement, puisse servir la marque. La première finalité du content marketing est selon nous, d’apporter de la valeur à la clientèle. L’air de rien, cette démarche a priori généreuse peut avoir des conséquence heureuse pour la marque, sa notoriété.
Vous êtes-vous, à ce titre, déjà demandé comment un fabricant de pneus s’est imposé comme référence des guides gastronomiques? Le Guide Michelin, c’est du content marketing.
Vers plus de content marketing véritable
Le Content Shock (et nous ne doutons pas que cet effet soit réel) pénalisera surtout ceux qui investissent dans un contenu à faible valeur ajoutée. Nous le répétons, produire du contenu est une chose, créer de l’engagement au départ de ce contenu en est une autre.
Lire notre article « Créer moins de contenu, mais plus d’engagement« .