20 ans d’information sur le web, le début de l’histoire
Voici 20 ans, le 22 janvier 1996, le New York Times lançait son premier site d’information en ligne…
Happy 20th birthday to https://t.co/sYpRHsjbKc which went live on this day in 1996. https://t.co/yU78iM8u6r pic.twitter.com/GFGFGbUdsI
— NYT Archives (@NYTArchives) 22 Janvier 2016
Pour célébrer cet événement, le journal a ressorti ses archives qu’il propose de découvrir au travers d’une digitale time capsule originale…
A l’époque, j’étais encore étudiant en journalisme et le web m’était encore pratiquement inconnu. Depuis lors ? Tout a changé et internet est devenu la principale source d’information du public. Avec ses bons et ses mauvais côtés.
A mon goût, les principaux sites d’information se ressemblent un peu trop. Pourtant, nous vivons dans un univers passionnant. La technologie permet aujourd’hui d’imaginer de nouvelles trames narratives. Le texte peut être enrichi par de la vidéo, des infographies, des analyses chiffrées, etc. Le data telling, ou comment utiliser les données issues du Big Data pour en extraire des histoires captivantes, sera la nouvelle tendance à suivre de près.
Aussi, chaque citoyen, chaque entreprise, chaque marque peut aujourd’hui se construire une audience qualifiée et diffuser l’information qu’elle souhaite, au moment où elle le souhaite, sans intermédiaire.
Tout a changé, disais-je. Sauf un point. Le contenu de qualité est le seul qui peut encore faire la différence. Le NY Times l’a bien compris et reste aujourd’hui encore une référence en la matière. Le secret ? Bien connaître son lecteur, son client, sa cible. Susciter sa curiosité ou réveiller son esprit critique. Lui donner envie d’en savoir toujours plus. Et faire les choses différemment.
En 2012, lors d’une interview réalisée pour Femmes Magazine, Jean-Claude Biver, le patron luxembourgeois de Hublot, prestigieuse marque horlogère suisse qu’il a créé, résumait ce concept en me confiant qu’il fallait être le premier, différent et unique…
« Vous savez, un marketing performant ne suffit pas. C’est bien d’allumer un feu, mais il faut surtout arriver à le faire durer. C’est la même chose en entreprise. Un marketing brillant va rapidement demander de la substance. Il est facile de créer un effet de mode éphémère, il est plus difficile de construire une marque à long terme, avec une vraie substance. (…) »